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| | | Une Aide Providentielle [PV Astéria] |  |
| | | Auteur | Message |
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Emilie C. Larose
| Admin de bon conseil ; Feathersilver ; Préfète en chef
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Date d'inscription : 21/08/2010
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|  Sujet: Une Aide Providentielle [PV Astéria] ![Une Aide Providentielle [PV Astéria] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Ven 24 Sep - 21:34 | |
| Une Aide
Providentielle With Astéria A. Céleste Les élèves n'étaient jamais tendres entre eux. Il y en avait toujours pour critiquer tel ou tel parce qu'il n'était pas de sang pur, parce que sa coupe de cheveux était étrange, parce qu'il avait le nez de travers... Et puis il y avait les phénomènes. Les phénomènes de foire. Des jeunes gens étranges qui voyaient leur vie devenir un enfer à cause de leur singularité. Les premières années les coursaient dans les couloirs pour pouvoir mes espionner, on les sifflait sur leur passage pour les appeler, on s'écartait quand ils passaient devant vous avec un regard noir, on leur demandait sans cesse de leur montrer leurs talents, si ce n'était pour vous traiter de tout les noms, de monstre, d'erreur de la nature. Mais certains faisaient avec et finissaient même respectés, admirés.
Ce n'était pas tout le monde à Poudlard qui savait que la jeune et jolie Émilie Larose descendait d'un vampire. La plupart pensaient qu'il s'agissait d'une élève tout ce qu'il y avait de plus normale. Pourtant, ses canines blanches étaient plus longues que la moyenne, sa peau pâle n'appréciait guère le soleil et sa rapidité, son agilité, étaient bien supérieures à la moyenne traditionnelle pour une fille de cet age. A part ceci, c'était une adolescente tout à fait classique, qui écoutait du Bizzar's Sister, qui avait une équipe fétiche au Quidditch, qui étudiait assidument, était appréciée fortement des professeurs et aimait bien passer aux serres pour regarder les plantes qui s'y trouvaient. Comme toutes les filles, elle aimait qu'on lui offre des fleurs, du parfum, mettre des jolies robes, se coiffer le matin pour que sa chevelure soit brillante et parler avec ses amies. Mais contrairement à beaucoup, la peine envahissait tant son cœur qu'il menaçait parfois d'exploser de chagrin. Elle était orpheline, après tout, une orpheline qui n'avait plus que son frère et sa tante dans sa vie déjà un peu triste. Sa bizarrerie avait failli lui couter la vie, lui avait attiré de nombreux ennuis, mais les professeurs avaient su la défendre, ainsi que son nom. Après tout, les Larose étaient la Grande Famille de Bretagne, leur titre attirait le respect de ceux qui savaient qui ils étaient. Son titre de préfète-en-chef avait aussi beaucoup changé le regard des autres élèves, ainsi que la gentillesse qu'elle témoignait aux élèves étrangers pour les intégrer au mieux dans l'école. Mais elle avait encore du chemin à faire pour ne plus faire office de monstre, tout comme une certaine élève de sa maison...
Ce jour-là, elle devait s'occuper d'une petite élève japonaise de première année qui parlait à peine la langue, Nahoko Hirumato. Le choixpeau l'avait intégré à Feathersilver et elle se retrouvait un peu seule au milieu de tout cela, si bien qu'elle avait fini par éclater en sanglots au milieu de son premier cours de la journée, un cours de sortilèges. Le soir, Mathilde avait accompagné la petite Nahoko jusqu'à Émilie afin de l'aider un peu dans l'épreuve, mais face à cette petite japonaise, Émilie se sentait franchement embêtée. Heureusement, elle avait une parade : Astéria Céleste, une de ses camarades qui était trilingue, parlant aussi bien le japonais que le français ou l'anglais. C'était sans doute l'avantage d'avoir des élèves étrangers à Beauxbatons.
Elle arriva donc dans la salle commune, suivie par Nahoko qui observait timidement la préfète-en-chef. Astéria était assise un peu plus loin, près du feu, à lire un ouvrage, les yeux un peu dans le vague. La métamorphomage était comme Émilie une de ces bêtes de foire qui attiraient autant la peur que la curiosité, aussi, la française avait toujours eu une certaine sympathie pour elle. En approchant, elle posa la main sur son livre, attirant ainsi son attention.
-Excuse-moi de te déranger, mais Nahoko - Elle désigna la petite japonaise – a quelques gros soucis d'intégration. Elle ne parle presque pas la langue et je n'arrive donc pas à la comprendre et elle non plus. Comme tu parle japonais, je m'adresse à toi pour me servir d'interprète, lui enseigner un peu le français et l'aider dans ses devoirs, avec mon aide bien sûr.
Elle inspira profondément avant d'écarter une mèche brune de son beau visage. Tout ceci n'était guère évident...
-Je sais que je t'en demande beaucoup, mais je suis dans l'impasse, tu es la seule à pouvoir m'aider... | |
| | | | Astéria A. Céleste
l Feathersilver ; Capitaine
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| | Sujet: Re: Une Aide Providentielle [PV Astéria] Sam 25 Sep - 17:50 | |
| On chuchotait sur son passage, encore, encore et toujours. Au début cela l'énervait et la jeune Feathersilver n'avait qu'une seule envie : leur exploser la tête avec un maillet. Mais maintenant, cela la faisait rire. Ce qu'elle aimait intimidé les gens, leur faire peur...Il la craignait, avait peur de terminer comme ce pauvre garçon trois ans auparavant. Un Traumatisme crânien n'est jamais bon, surtout jeune. Ce garçon avait perdu de sa superbe avec les années, se contentant de la tailler et de l’insulter lorsqu’elle passait...Le pauvre, un temps si précieux gâcher si inutilement.
Cependant Astéria n'avait pas que des ennemis, loin de là. Les anciens élèves de Dumstrang l’appréciaient et discutaient volontiers avec elle. Elle était aussi très proche des anciens élèves de Poudlard, ancienne prestigieuse école, détruite à présent...Son meilleur ami venait de là bas aussi, Nevan Anderson, lui aussi avait eu beaucoup de chance de survivre et de pouvoir fuir. Elle se souvenait à quel point elle avait été soulagé Lorsqu’il était venu chez elle, quelques semaines après la bataille. Tout comme elle il était venu dans la deuxième version de Beauxbâtons et tout comme elle il avait eu du mal à se faire intégrer.
Astéria entra dans la salle commune de sa maison et se posa dans un canapé, sortant un ouvrage de son sac et commençant à lire tranquillement. la porte s'ouvrit, Asté ne prit pas la peine de relever la tête. Cependant lorsqu’elle entendit des pas se rapprocher et qu'elle vit une main poser sur son bouquin elle leva la tête et vit une de ses camarades. Damoiselle Larose. Asté lui sourit. Elle l’appréciait. Emilie lest avaient pas mal aidé elle et Nevan, alors qu'elles n'étaient qu'en deuxième année.
Emilie lui présenta la petite qu'il y avait devant elle, une petite Japonaise :
Kon'nichiwa watashi wa asuteria o shite imasu. Anata wa atarashiidesu ka?
- Spoiler:
Bonjour je suis Astéria. Tu est nouvelle ?
- Anata ga nihongo o hanasu?
- Spoiler:
Tu parle Japonais ?
- Spoiler:
Oui
Astéria marqua une pause puis rajouta :
-Emirī wa, furansu no kyōkun o ataeru
- Spoiler:
Emilie va te donner des cour de Français
La petite Aquiesça, contente d'avoir trouver quelqu'un qui la comprenait enfin. Astéria se tourna vers la préfète en chef, lui résuma vite fait ce qui venais de se dire et lui demanda :
- Que veut tu que je lui dise maintenant ?
[HJ : Ne te fie pas trop aux paroles en japonais...je suis pas du tout sûr de ce que je t'ai écrit... C'est pas très fiable les les traducteurs je crois.]
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| | | | Emilie C. Larose
| Admin de bon conseil ; Feathersilver ; Préfète en chef
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| | Sujet: Re: Une Aide Providentielle [PV Astéria] Mer 29 Sep - 22:28 | |
| Astéria ne sembla pas s'opposer au fait d'aider la petite japonaise car elle s'y attela dès que possible, se positionnant face à la petit Nahoko qui regardait avec curiosité la demoiselle métisse. Les deux filles se mirent alors à parler en japonais très vite, laissant dans l'incompréhension Émilie qui préféra s'assoir à côté dans un fauteuil, réchauffant ses mains à la lueur des flammes qui brulaient dans l'âtre tout en observant la petite japonaise d'un air maternel. Elle était considéré dans l'école par ceux qui l'appréciaient comme une sorte de mère pour tout les étrangers, ou une grande sœur à la limite. La gentillesse et la volonté dont elle faisait preuve apaisaient les peurs de ces étrangers qui ne savaient comment réagir dans un monde qui n'était pas le leur, un monde où la plupart des français les observaient avec méfiance, les évitaient. Peu des leurs appréciaient la venue de ces britanniques ou de ces élèves de l'est dans leur école auparavant si conservatrice, qui avait dû finir par plonger dans la modernité pour survivre.
Émilie eu un soupir, puis observa les flammes dansantes qui projetaient de multiples ombres dans le salon des Feathersilver, ses mains blanches comme la neige rougeoyante à la lueur chaude. Au bout d'un moment, les deux filles cessèrent de parler et Astéria se tourna vers elle. Elle avait un peu d'accent anglais, mais pas tant que ça, elle parlait bien français. Assez vite, elle lui résuma ce qu'elle venait de dire à la petite japonaise qui les observait un peu timidement. Au bout d'un moment, Astéria lui demanda alors :
-Que veux-tu que je lui dise maintenant ?
-Que tu vas l'aider encore un peu en lui servant de traductrice, du moins, si tu peux faire cela, et que nous l'aiderons dans sa scolarité pour cette année. Je demanderais également aux professeurs de ne pas prendre en compte de notes ou de points pour elle pour ne pas qu'elle ai l'impression de pénaliser les autres. Elle apprendra à son rythme et l'année prochaine, elle pourra étudier comme une élève normale.
Elle attendit qu'Astéria ai fini de traduire, puis Nahoko s'inclina en les remerciant, lui semblait-il, avant de partir pour rejoindre les dortoirs. Émilie la suivit du regard puis se tourna vers la jeune métisse.
-Je te remercie pour ton aide, je ne sais pas ce que j'aurais fais sans toi... Je me serais sans doute tapé la tête contre tout les murs de l'école !
Elle avait dit cette dernière affirmation avec humour, invitant Astéria à discuter avec elle. Les deux phénomènes de Feathersilver réunis... Elle imaginait sans mal les autres élèves se moquer d'elles, mais elle s'en foutait royalement. Astéria était une personne agréable, elle l'appréciait vraiment, et elles se ressemblaient. Leur différence avec les autres faisaient qu'elles étaient devenus marginales, bien qu'Émilie avait tout fait pour se faire accepter dans l'école.
-On a jamais pu discuter, jusque là, et puis on ne s'est jamais vraiment présentés en fin de compte... Alors, on va le faire.
Elle tendit alors la main pour prendre celle de la métisse et la serrer.
-Je m'appelle Emilie Catherine Larose, française pure souche née en Bretagne et une des bêtes de foire des Feathersilver, à cause de mon sang d'hybride. Et toi ? | |
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