C. Jamie Muller || UC

Votre Famille : Jamie est issu d'une famille nombreuse. Et croyez-moi, c'est le cas de le dire : le mot n'a jamais été aussi approprié. Il est entouré de 5 frères et une sœur dont il est l'aîné. Ses parents ont toujours baigné dans le luxe... jusqu'à ce qu'ils aient un peu trop d'enfants. Leur vie est donc modeste, voire parfois pauvre, mais personne ne semble s'en plaindre : dans cette famille où l'on prône l'amour fraternel et la bonne entente, l'argent et le manque d'argent ne signifient rien.
Mais les Muller présentent une telle disparité, dans leurs traits et leur couleur de cheveux et d'yeux qu'on se demande parfois s'ils sont réellement parents ! Malgré tout, tous possèdent un air espiègle, des sourcils en accent circonflexe et un air éternellement juvénile.

Comme je l'ai dit, Jamie est l'aîné de ses frères et sœur. Après lui vient Benjamin, aussi appelé "Ben" ou "Benji". Celui-ci est d'un naturel timide, aussi doux et tranquille. Il admire son frère et a toujours ri de ses farces, lorsqu'ils étaient à Beauxbâtons. (Ils n'ont que deux ans de différence, mais Ben a toujours semblé plus chétif que son âge) Malgré tout, le jeune homme n'a jamais osé le suivre dans ses bêtises et il aurait même été préfet si l'occasion s'était présentée.

Ensuite vient Zachary, dit "Zach" (mais il déteste ce surnom). Zachary, c'est le justicier pur-jus : petit, cheveux bouclés, mauvaise vue qui l'oblige à porter des lunettes lorsqu'il lit... Petit, Jamie était son héros. Il l'admirait et l'adorait. Mais en grandissant, sa personnalité s'est affirmée et il est devenu préfet, puis préfet en chef. Aussi a-t-il pris son rôle très à cœur et s'est-il mis à mépriser les principes de Jamie et à condamner sa frivolité. Lorsqu'il osait outrager le règlement, Zachary ne lui faisait pas de cadeau. Il eut même, pendant un temps, des tendances pro-sang-pur. Le jeune homme travaille désormais au Ministère, au Département de la coopération magique internationale et est assez méprisé de ses supérieurs. (Or, Zachary se fait des illusions quant au respect que ceux-ci lui portent...) Il continue de condamner Jamie et renie leur lien de parenté, et lui parle parfois en usant de précédents tels que "Monsieur", sur un ton indifférent, respectueux et méprisant à la fois, ou l'appelle par son prénom entier lorsqu'ils sont en famille.
Jamie, de son côté, ne comprend pas l'acharnement que semble mettre Zachary à l'ignorer. Il continue de l'appeler "Zach" rien que pour le voir s'agacer et ne lésine pas sur les blagues et bourrades fraternelles à son encontre. Mais il se vexe en voyant qu'il se heurte, à chaque fois, à un mur de glace.
Zachary a cinq ans de différence avec son aîné.

Après cela sont nés Josh (de son vrai nom Joshua) et Nils. Ils sont jumeaux. Espiègles, frivoles, farceurs, enjoués et malicieux, ils sont une réplique presque parfaite de Jamie ! Celui-ci les adore. Il les appelle "sa relève" et leur confie tous les secrets de ses farces. Les jumeaux l'écoutent, l'admirent et l'idéalisent comme s'il était leur orateur, et lui demandent souvent de leur raconter ses années scolaires et ses bêtises, comme si ce qu'il disait était parole d'Evangile. Leur but est de lui ressembler le plus possible. Ils sont fiers d'être le bémol parmi les membres de la famille, qui ont tous (hormis Jamie) été ou sont préfets. Ils ont sept ans de différence avec leur aîné et sont en dernière année à Beauxbâtons.

Logan est l'avant-dernier. Il a neuf ans de différence avec Jamie et est en 5e année à Beauxbâtons. Il aime beaucoup son frère et le respecte, sans plus. Il n'est pas vraiment proche de lui mais il lui trouve quelque chose de rassurant, quand rien ne va plus. Charles, quant à lui, adore ce petit frère timide et réservé. (De toute façon, il aime tous ses petits frères, vous me direz...) Il lui trouve quelque chose de touchant, surtout quant à ses lacunes séductrices et son mauvais goût vestimentaires. Il n'hésite pas à le conseiller et à le couver plus qu'il ne le faudrait et ne retient pas les remarques crues et critiques gênantes en publique.

Alix est la benjamine. Elle est en 3e année à Poudlard. 11 ans la séparent de son aîné mais ils s'entendent merveilleusement bien. Jamie la surnomme "Princesse" ou "ma chérie" et la couvre sans cesse de cadeaux, de compliments, d'affection et d'attention. Il la serre dans ses bras pour un rien et l'étouffe de baisers à la moindre occasion. Alix sait que son aîné ne pourra jamais rien lui refuser et elle en abuse ! (gentiment)
La jeune fille est, sans équivoque, parmi ses frères, l'enfant la plus gâtée et choyée par Charles.

En ce qui concerne Joy et Laurent, les parents, Jamie les adore, et c'est réciproque. Il a pour habitude de faire tourner sa mère en bourrique, qui n'a de cesse de crier "Jamie !" pour exprimer son exaspération - l'exaspérer et la choquer sont ses jeux préférés - et elle agrémente même parfois ses remontrances d'un coup de chiffon sur le crâne. Le jeune homme adore son côté "mère-poule" et sa propension à toujours absolument vouloir nourrir la famille à outrance.
Quant à Laurent, il est très fier de son fils. D'un naturel rêveur et maladroit, il est le genre de père peu souvent à la maison, qui trime pour gagner de quoi nourrir sa famille et qui adore tous ses enfants sans exception. Il a du mal à accepter sa vieillesse croissante, et surtout le fait que ce ne soit plus lui, "Monsieur Muller", et que cette marque soit désormais davantage accordée à son fils aîné. Il travaille au Ministère, au Département des jeux et sports magiques. Étant un fervent fanatique de la matière, il amène sa famille à des matchs de Quidditch le plus souvent possible.

Comme Zachary, Benjamin et Jamie sont allés faire leur vie ailleurs, leur famille est, depuis, un peu éparse, disloquée, et la maison est assez triste. La famille se retrouve au complet uniquement lors de fêtes populaires, comme Noël, et retrouve alors son ambiance légère et chaotique d'antan.

Physique : Jamie est – indiscutablement – d'une beauté à se damner. C'est une beauté chaleureuse, qui inspire confiance et confère à son visage un air juvénile qu'on adorera immédiatement.

Il possède des cheveux bruns, mi-longs. Sa mère lui demande souvent pourquoi il ne les coupe pas, ce à quoi il répond que c'est inutile : ça repoussera de toute façon. Mais les privilégiés savent qu'il les laisse ainsi uniquement parce qu'il a horreur de ses oreilles, qu'il juge "disproportionnées" (la blague). Cette crinière opulente fait sa fierté : il la chérie et la choie comme sa propre sœur ; aussi je plains celui qui y touche impunément : Jamie a tendance à avoir la main leste. Son front est large, ses sourcils fins et bien dessinés. Ils se dressent avec candeur en forme d'accent circonflexe, gène propre aux Muller, je suppose... Ils lui donnent un air espiègle et traduisent toutes ses expressions.

Jamie tire son charisme de ses yeux immenses et pétillants, traduisant une joie de vivre débordante. Ses iris sont sombres. D'un brun chocolat délicieux, doux, couleur d'une infinie tendresse. Un regard de merlan frit, si vous me suivez, mais charmeur et plein de promesses. Très expressifs, ils sont, indubitablement, le reflet de ses pensées. Ils le trahissent presque. Colère, euphorie, coup de foudre, scepticisme, complaisance, surprise, persévérance, extase, résignation – ils expriment tout sans pudeur ni rétention. Ce pourquoi ses proches s'amusent à dire de lui qu'on lit en lui « comme dans un livre ouvert ». On aime tout l'amour qui s'y reflète – comment dire non à ces yeux-là ? Un regard charmeur, plein de sensualité, où se mêlent maladroitement passion et ardeur. Des cernes violacés abondent parfois sous ses yeux, lorsqu'il manque cruellement de sommeil. (Ce qui n'est pas rare) Il a les bonnes joues bien rondes des gens du soleil et des adultes encore pas totalement adultes.

Un nez fort et busqué, voire aquilin, mais il lui va bien, et se confond harmonieusement entre les lignes de son visage sans choquer. (Un nez de chipmunk, comme disent ses frères, pour le taquiner...) Il a des lèvres dites rêveuses et charnues. Jamie est quelqu'un de très souriant, d'immenses sourires Colgate plein de franchises et de joie de vivre qui révèlent toutes ses dents parfaitement blanches et bien alignées. (Une autre chose à laquelle il tient – il passe environ 10 minutes à se brosser les dents, chaque matin...) Les rides aux coins de sa bouche dénotent fortement avec son expression sombre et son teint délicieusement hâlé – rogures de lointaines origines des gens du voyage, je suppose...

Que dire du reste ? Un cou net et dégagé, pomme d'Adam saillante. Il est grand et bien bâti, musclé comme il faut, athlétique et élancé. Une silhouette divine, un joli minois plein de charmes et encore empli des courbes de candeur de l'enfance. Son aspect physique fait des ravages chez la gent féminine. Vous l'aurez compris, Jamie est plus que conscient de sa beauté sauvage, voire animale, et en use, en abuse presque ! Il est obsédé par son image et l'entretient avec soin. Les Aurors au féminin ont du mal à se concentrer lorsqu'il est dans les parages.

Caractère : Un essaim de contradictions et d'imprévisions, peut-être, immuables et inconstantes. Jamie, synonyme de dynamisme et d'entêtement. Essayez donc de le décider, ça ne marchera pas, jamais. N'y pensez même pas. Quelqu'un qui suit sa route en fonction de chacune de ses impulsions, frétille et prospère ; quelqu'un qui en veut et ne renoncera jamais ; quelqu'un qui n'aime pas avoir tort et préférera grandir et s'affirmer sans se faire de cadeau.

La frivolité, chez Jamie, dans les deux sens, est pire qu'un défaut – une maladie pernicieuse, à l'instar d'une fièvre, d'un prurit irréfrénable ; chose qui le bouffera en partant du plus profond de lui-même s'il ne fait pas attention. Oui, c'est peut-être bien d'être toujours gai, souriant, au point de devenir frétille ; c'est peut-être agréable à entendre, ce rire fort et cristallin, mais à la manière d'un enfant qui en fait trop ou dépense beaucoup et sans compter, il ne faut pas l'encourager sur cette voie – son manque de sobriété finira par le perdre. Les mauvaises langues pourraient le traiter d'infidèle en amour, mais l'on préféra parler d'inconstance. Les filles, l'alcool et les folies ? Il n'arrive pas à leur dire non – il a la peccadille facile. Paradoxalement, comme les deux facettes du miroir, le revers de la médaille et celui de la veste, Jamie a des responsabilités et en mesure toute l'ampleur. Il les assume et les dirige objectivement, avec sûreté et une certaine maturité venue d'on ne sait où. Il a 24 ans, en paraît toujours 14, mentalement. Et puis, lorsqu'il se retrouve face à la nécessité, que le besoin lui encourt d'être sérieux, il fait preuve d'une clairvoyance déconcertante, à tel point qu'on le ne s'étonnerait pas s'il avait 40 ans d'expérience et de maturité.

Jamie est sûr de lui, même trop ; défaut qui ne fait que l'enliser plus profondément lors d'une défaite – comme dit plus haut, Charles n'aime pas avoir tort. Le jeune Auror est rongé par l'orgueil, démon intérieur qui le pousse à ne pas supporter l'idée de ne pas être premier. Jamie n'a jamais apprécié être second, ne l'a jamais été. Toujours premier, jamais sur la voie du "peu mieux faire". Ou s'il a déjà remporté cette place, il s'est rattrapé le fois suivante pour être premier afin de soigner son orgueil, démon intérieur, démon insatiable, qui en veut toujours plus, au point d'être jaloux de lui-même et de s'en demander plus qu'il n'en est capable. Vous l'aurez compris, Jamie déteste l'échec. Ce pourquoi il est toujours très exigeant, autant vis-à-vis de lui que des autres. Il accepte difficilement le moindre échec de la part même de ses collègues, et favorise ceux qui aiment la victoire et sont capables de la remporter. Dur et sévère un peu despotique, parfois moqueur, il sait pourtant se faire admirer et apprécier, puisque d'un caractère laxiste, d'un naturel plaisantin et sachant faire preuve d'une mansuétude inégalable.

Compréhensif et laxiste : c'est ce qu'il y a de plus vrai chez Jamie. On l'apprécie pour ces qualités innées chez lui, son charisme naturel et toute la bonté qui se dégage de sa personnalité ; surtout toute cette humilité qu'il s'applique à faire plier ou jaillir – selon le besoin. Jamie aime ; peut-être même trop. À la manière de son orgueil ou de sa frivolité, cet amour, qui semble n'être qu'une qualité, et sans doute trop vivant chez lui pour lui garantir bonheur et prospérité. Lunatique, Charles est comme la météo, imprévisible, trop changeant ; parfois trop décevant, souvent d'un rayonnement extatique et doux.

Défauts édulcorés, le caractère de Jamie est un fidèle ersatz de l'aménité à l'apogée. Ce qui pourrait lui faire le plus de mal serait sans doute de voir ses proches souffrir – leur faire de la peine lui-même ? ça le tuerait. Charles, pourtant, est réputé pour faire preuve d'une grande insolence et d'une ironie sans fin vis-à-vis des gradés ou de ceux qui font tout pour le freiner. Trublion ? lui ? Ça, oui, peut-être – il aime se détacher de la foule et être détesté, ce pauv' maso. La confiance, chez lui, c'est dans les gènes, pourtant, il ne devrait plus se fier qu'à lui-même : lorsqu'il accorde sa confiance, il est profondément déçu par la nature humaine, inconstante et incongrue. Mais c'est comme ça, ce sentiment lui vient naturellement, à la manière d'un réflexe ; c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. Humilié, il se soumet à un génie supérieur sans broncher.

Jamie est quelqu'un de très admirateur, qui aime féliciter plus que de raison. Le moindre geste de gentillesse, même infinitésimal, il le perçoit, et le perçoit comme la plus belle chose qui ait pu lui arriver. Il considère énormément les personnes qui lui portent beaucoup d'affection. Peut-être est-ce cela que l'on pourrait lui reprocher – inviter dans sa vie le moindre nouveau venu susceptible de lui arracher le cœur, archétype de l'enfant qui rejette le calme et l'ordre et refuse de grandir.

Bon public, Jamie s'amuse à rire de tout et rien, de la meilleure blague à la plus idiote – des queues de cerises, comme on dit. Il serait capable de valoriser la chose la plus laide et insipide du monde. Excentrique, taré. Voilà la consistance d'un Charles. Idéaliste, le jeune Auror apprécie le moindre petit bonheur et attaque la vie à pleines dents, comme une pomme interdite et pleine de surprises.

Mais à force d'avoir les pires qualités, les pépins seront forcément plus gros...